De Moor : Travail sur l’alcoolisme d’un point de vue systémique

Travail sur l’alcoolisme d’un point de vue systémique

Introduction et choix du thème de travail.

"C’est l’alcool qui est responsable de tous les problèmes" : vision séduisante et économique de la problématique mais tellement réductrice et inopérante.

L’alcoolisme dans une famille :

 Quel sens lui donner ?
 Quelle fonction remplit-il ?
 Comment la famille fonctionne-t-elle autour de ce comportement ?
 Quels sont les apports de la systémique face à cette problématique familiale ?

Le choix de ce thème s’est opéré pour deux raisons.

D’un point de vue professionnel :

De formation psychologique, je travaille, depuis 12 ans, en tant qu’éducatrice, dans le secteur de l’Aide à la Jeunesse. Il s’agit d’un Service d’Accompagnement et d’ Interventions Educatives agréé pour 24 prises en charge.

Nous sommes mandatés, pour des périodes de 6 mois renouvelables, par le Service d’Aide à la Jeunesse, le Service de Protection Judiciaire ou le Tribunal de la Jeunesse auprès de mineurs soit dans leur famille soit dans des appartements supervisés (pour des jeunes âgés de 17 ans).

Notre équipe compte 10 travailleurs de formations diverses.

Nous travaillons en duo, en co-intervention, dans les familles et nous rendons à domicile.

Sur les 24 familles que nous suivons actuellement, 12 situations nous sont présentées avec une problématique d’alcoolisme avérée d’un des deux parents, parfois des deux, parfois de l’adolescent lui-même.

D’un point de vue personnel :

Je souhaitais profiter de ce temps de réflexion pour me poser des questions sur moi qui ai occupé la place du co-alcoolique durant une dizaine d’années.

Qu’est-ce qui fait que j’ai ai été attirée par celui qui allait devenir mon mari alors que je savais qu’il avait un problème avec l’alcool ?

Pourquoi ai-je supporté autant d’années cette situation destructrice ?

Quel rôle ai-je joué auprès de lui ?

Quel couple étions-nous ?

Que se serait-il passé si j’avais divorcé plus vite ?

Comment est-ce que l’on fonctionnait ?

Quels ont été les avantages ou les intérêts pour moi à endurer cette situation et à y participer malgré tous les inconvénients et mécontentements ?

Sans vouloir glisser dans une démarche trop personnelle, je voulais néanmoins mieux cerner mon propre fonctionnement et mes résonances personnelles face aux situations familiales imbibées d’alcool auxquelles je me trouve confrontées dans mon travail.

Pistes de réflexions...

La systémique permet d’adopter une vision globale d’une problématique et multifactorielle.

Les facteurs biologiques, individuels, professionnels, conjugaux, familiaux, sociaux et culturels entrent en jeu dans l’alcoolisme.

De plus, l’entourage de l’alcoolique est toujours affecté.
L’ensemble du contexte est nécessaire pour voir les liens qui existent entre des comportements à priori difficiles à comprendre.
Une vision circulaire et non causale s’avère indispensable.
Ce n’est pas tellement l’éthiologie (le pourquoi) qui importe mais plutôt "l’ici et maintenant" et la construction de l’avenir (le comment).

Watzlawick nous a appris qu’une famille est un système dont le comportement de chaque membre est lié au comportement des autres et en dépend. Face à tel comportement d’un membre de la famille, les autres vont développer des comportements de défense, de protection, de survie.
Si ce système se sent menacé ou perturbé dans ses règles de fonctionnement, des symptômes (ici l’alcoolisme) peuvent apparaître chez l’un de ses membres. Ce symptôme peut être compris comme une expression des difficultés inter-relationnelles qui existent dans le système familial.

L’alcoolique est le patient désigné, révélateur pour toute la famille.
L’alcool peut être vu comme un moyen pour maintenir l’homéostasie du système. Il permet à toute la famille de résister au changement, il protège du danger. Il a une fonction positive et adaptative qu’il convient de découvrir avec la famille.
(ex : il permet de régler les distances dans le couple, de réduire l’angoisse de l’intimité, de masquer un sentiment d’infériorité, d’échapper à la solitude, ...)

En fait l’alcoolique stabilise le fonctionnement de la famille plus qu’il ne la désorganise. L’alcool règle les interactions entre les membres du système.
Cette manière de "recadrer" les choses et d’entrevoir l’alcoolisme en famille peut redéfinir la situation autrement et ouvrir de nouvelles perspectives à la famille.

Une famille franchit certaines étapes, des moments charnière dans son cycle de vie tels le mariage des enfants, la naissance d’un petit enfant, la pension, un deuil,... L’alcoolisme peut se réveiller lors de ces moments crises qui sont d’ailleurs des opportunités pour changer quelque chose à la situation. Il a une fonction répétitive, stabilisatrice et organisatrice qui bloque ces étapes vitales à franchir.

L’entourage s’adapte, s’ajuste en dépit de leurs besoins, tout le monde essaye de stabiliser les choses.
Le parent, le conjoint, l’enfant (ou le collègue dans le système professionnel ) remplit le rôle du co-alcoolique ou du co-dépendant. Il se laisse affecter par le comportement de l’alcoolique en devient obsédé et cherche à le contrôler. Il essaye d’arranger la situation, " met sa main entre le mur de la réalité et la tête de l’alcoolique".Il est un écran protecteur.

( ex : téléphone au travail pour excuser l’absence du mari ivre, le conduit dans son lit, ...) Ensuite il ressent de la colère mêlée à de la peur et à la honte. Il endosse beaucoup de responsabilités et joue tous les rôles en même temps.

Est-ce que l’alcoolique peut fonctionner sans le co-alcoolique et vice versa ?
Le comportement de chaque époux est contrôlé par l’autre. Tout effort de l’un pour changer son rôle habituel menace l’équilibre et entraîne de plus gros efforts chez l’autre pour maintenir l’équilibre. A provoquer le changement chez l’un on renforce la résistance de l’autre.

Le co-alcoolique annule les rétroactions négatives qui augmenteraient les écarts par rapport à l’équilibre habituel.( risque de changement)
Le co-alcoolique est également malade et affecté par l’alcool mais par personne interposée. Le dépendant révèle le problème du co-dépendant. C’est la "maladie de la perte de soi".On se focalise uniquement sur les attentes et les besoins de l’autre. Ce n’est pas l’alcool qu’ils partagent c’est la dépendance. Le trouble du co préexistait à la rencontre avec l’alcoolique.

Qui a choisit qui ? Pourquoi choisir un partenaire dont on sait qu’il a ce problème ? Quels sont les bénéfices à une telle situation ?

En choisissant un partenaire alcoolique, le co jouit du rôle de victime ou de sauveur ou de veuve. Il se montre souvent responsable, il gère le ménage, l’éducation des enfants, le budget, il dirige. Ce sont parfois des femmes qui ont idéalisé l’image de leur propre mère qu’elle ont perçues comme chef du ménage. Elle est souvent " supérieure " à son mari au niveau des études, du milieu social d’origine. Elle choisit un homme qui rentre dans la place qu’elle veut bien lui laisser et qui lui permet d’occuper cette place de protectrice, de maman.

Elle a peut-être déjà connu elle-même un père alcoolique et perpétue les choses.
La fonction paternelle, le rôle du tiers et le rapport à la loi pose question également tant chez l’alcoolique que chez le co.

Durant des mois et des années il ne va pas mettre ses menaces à exécution, il poursuit son idéal jusqu’à ce qu’il décompense et se retrouve face à son échec et à sa culpabilité.

Qu’est ce qui fait que le co tienne le coup si longtemps ? Pourquoi cette tolérance ?

Les auteurs relèvent trois types d’alcoolismes en fonction du moment où la personne a eu recours à l’alcool dans sa vie pour résoudre ses problèmes. (Avant, pendant ou après le moment de l’autonomisation de la personne par rapport à ses parents)

Type 1 : l’alcoolisme précoce ou toxicomaniaque de l’adolescent
A l’âge où l’ado devrait se tourner vers l’extérieur de sa famille d’origine et prendre plus d’autonomie ( nouer des relations affectives extérieures, travailler, prendre distance géographiquement de ses parents) certains enfants s’en sentent incapables et maintiennent ce lien de dépendance aux parents en sombrant dans des "défonses" alcoolisées massives et discontinues ( comme l’héroïne) qui empêchent toute indépendance.

Type 2 : l’alcoolisme conjugé ou de l’âge mûr.
Lorsque la personne a un travail, un couple, une maison, ... et qu’il boit pour surmonter un problème professionnel, sexuel, conjugal, financier,... avec l’intervention du co-alcoolique.

Type 3 : l’alcoolisme désinséré.
Lorsque la personne régresse et perd son autonomie, perd son travail, divorce,... Il retourne auprès de sa famille d’origine ou un substitut institutionnel. Le corps se dégrade avec danger de mort réel. Il ne supporte aucune frustration.

L’alcoolisme présente ainsi plusieurs paradoxes :

 Parfois une famille essaye de taire un épisode du passé et évite les douleurs d’antan mais paradoxalement l’alcoolique vient remuer tout ce qui devait être tenu secret. L’alcoolique personnifie le stress familial.

Cyrulnik parle de ces secrets, ces fantômes que l’alcoolique vient dévoiler. Le tableau que l’on a aujourd’hui devant nous en occulte un autre plus ancien.

Naguy parle des loyautés des membres au groupe familial. Les comptes familiaux sont inscrits dans le grand livre des comptes où figurent les dettes, les crédits,... Les générations actuelles payent parfois des dettes des générations antérieures. Le terme " addiction " signifie d’ailleurs dette à payer (condamné à l’asservissement). L’alcoolisme peut survenir là où demeurent des dettes. L’usage de l’argent peut être d’ailleurs intéressant a analyser dans les familles alcooliques.

 Bateson attire l’attention sur le fait que la morale et l’éthique, les règles sont justement souvent importantes dans les familles d’alcooliques qui se conforment facilement. Ils ont un idéal moral et connaissent paradoxalement la déchéance morale. L’alcoolique témoigne de l’absurdité et le côté insoutenable de cette idée du contrôle de soi.

Lekeuche aussi parle de l’alcoolique comme une personne qui obéit à en mourir à l’injonction sociale qui est de consommer, il est hypernormatif.

 La peur, l’angoisse sont présentes dans la famille de l’alcoolique et pourtant l’alcool est aussi rassurant parce que prédictible, la famille sait à quoi s’attendre et comment réagir, c’est du connu. L’alcool réduit les incertitudes et maintient paradoxalement la cohésion de la famille.
( ex : face au père ivre et violent, mère et enfants font bloc et s’entraident)

 La famille demande au buveur d’arrêter de boire et pourtant renforce et entretient la dépendance de l’alcoolique.
(ex : le femme se plaint de l’alcoolisme de son mari mais rachète les bouteilles pour garnir le bar pour les invités)

 C’est souvent l’entourage qui demande que l’alcoolique soit aidé. Celui ci se sent poussé dans le dos par des menaces de divorce, etc...Souvent il n’est pas le sujet de la demande, il se soumet à la volonté des autres.

D’ailleurs c’est lorsqu’il devient sujet de son histoire et qu’il devient abstinent que les problèmes commencent. Il prend conscience du vide, de l’angoisse, du temps qui passe. Les rôles se redistribuent autrement. Même en étant abstinent, l’alcool reste un pôle organisateur de la vie de la famille
( ex : l’alcoolique abstinent bénévole chez les AA)
( ex : Après le divorce, la femme qui a été co-alcoolique peut devenir allergique à la vue d’un verre d’alcool)

Lors de l’abstinence, le co perd son rôle de sauveur et va devoir apprendre à faire attention à lui et apprendre à se connaître lui avec ses propres envies et besoins.
Il y aura tout un travail de deuil à effectuer pour chaque membre du système.

 Le mythe du buveur consiste à se croire plus fort que les autres et qu’il est capable de s’arrêter de boire quand il le veut. Il a l’illusion de la maîtrise de tout. Pour prouver cela il doit forcément boire. Ce jeu paradoxal ne s’arrête plus.
Et s’il n’y avait pas l’alcool et que l’individu connaissait tout de même des échecs, comment les justifier, ce serait encore pire.

 En apparence, le couple conjugal semble être en relation complémentaire : le faible alcoolique et le fort qui ne boit pas. Le fort demande au faible d’arrêter de boire. Celui-ci n’y arrive pas. Il perd son pari face à la bouteille mais gagne dans la relation. Celui qui était considéré comme le fort est perdant face à l’autre. Ils gagnent et perdent tous les deux. Bateson parle de leur relation symétrique (match nul).

Le couple fonctionne en miroir.

(ex : Quand il ne boit pas, la femme est heureuse du bonheur rêvé retrouvé, de l’image de la famille idéale. Sans le filtre de l’alcool, l’homme se rend compte de son échec, de la ruine de son corps, il est humilié et reboit. A ce moment c’est la femme qui s’écroule et lui qui triomphe. Ce rapport de force se répète)

 Face au patient alcoolique, l’intervenant doit se décaler de sa place de "sauveur" pour éviter cette escalade symétrique dans laquelle il risque de se faire également aspirer. Ausloos parle de la "déprise" en charge. Cela n’empêche en rien tout le travail d’affiliation isomorphique avec la famille.
( ex : le patient dit "aidez-moi mais je ne me laisserai pas faire, c’est moi le plus fort, je décide" et la famille dit "prenez le nous on en peut plus".

L’intervenant risque de rentrer dans le rôle du sauveur qui va porter tout le monde à bout de bras et s’essouffler à son tour. Il vaut peut-être mieux banaliser la cure qui n’est pas une solution miracle et parler des difficultés inéluctables,...L’aidant peut dire qu’il ne sait pas plus ni faire mieux que la famille mais qu’ils peuvent essayer ensemble d’améliorer la situation)

 Selon Bowen, l’alcoolique est une personne qui ne s’est pas différenciée de sa famille d’origine et il reste dans un état d’immaturité émotionnelle. Il n’arrive pas à exprimer ses émotions. Il reste dans un attachement à ses parents, dans une relation de dépendance. Il va donner la façade d’une personne justement indépendante : " je n’ai besoin de personne" tout en déniant son besoin de dépendance. Tout le système familial avec de l’alcool est rigide et a un faible degré de différenciation.

Certains auteurs plus d’orientation psychanalytique, tels Szondi, parlent du sevrage du lait maternel ( frustration maternelle) qui a pu se vivre comme un traumatisme pour certains bébés qui peuvent laisser des traces des années plus tard dans les troubles alimentaires ou les toxicomanies et l’alcoolisme. La relation de l’alcoolique à sa bouteille rappelle la relation fusionnelle de l’enfant à sa mère : la permanence du contact.

L’alcool permet parfois la satisfaction de désirs interdits tels un désir incestueux du fils pour sa mère.

Lekeuche parle de cette quête permanente de plénitude et de sécurité qui leur a fait défaut étant enfant. L’alcoolique ne sait pas créer du lien, il est dans la fusion avec l’autre.

Pireaux parle de cette insécurité permanente dans laquelle vit l’alcoolique. Il remonte à l’acte maternel de donner à boire à son enfant de façon répétitive ( structuration temporelle)et le réconfort qui l’accompagne. L’enfant voit sa maman partir, se séparer de lui et revenir, il prend confiance en l’autre et en lui. Parfois ces séparations sont hyper angoissantes. L’alcoolique vivrait tout le temps avec cette angoisse de la séparation. Toute absence ou séparation lui est insupportable. L’alcool diminuerait cette angoisse. Ce sont souvent des personnes qui ont une mauvaise notion de l’écoulement du temps, ils vivent dans le présent perpétuel. L’alcool s’accompagne de tout un rituel.

 L’école de Palo Alto attire notre attention sur le langage verbal (digital)et non verbal (analogique)qui est complètement paradoxal chez l’alcoolique. Il affirme quelque chose verbalement et autre chose dans les actes qui est son contraire. C’est une double contrainte qui provoque du non sens. Je veux et je ne veux pas en même temps. De plus ce que je dis en ayant bu n’a pas de valeur.
La psychanalyse dirait que l’alcoolique a un Moi faible qui bascule entre un MOI hyper gonflé, tout puissant, invulnérable lorsqu’il est ivre et son IDEAL DU MOI qui promet ce qu’on attend de lui et des choses impossibles lorsqu’il est abstinent. Et la famille suit son mouvement.

 Legrand parle du paradoxe de la prise du toxique comme remède à une souffrance mais qui se transforme en souffrance supplémentaire qui entretient le problème du départ. C’est l’impasse du symptôme " Je ne peux pas vivre avec l’alcool mais je ne peux pas vivre sans l’alcool". L’alcoolisme serait une maladie de la volonté et on demande au buveur de vouloir arrêter alors qu’il n’a plus cette capacité.

Quelle prise en charge thérapeutique ?

La systémique dit qu’on ne peut guérir un seul individu sans toucher à l’ensemble de la famille.

La demande d’aide vient souvent du co-alcoolique ; mais le sevrage doit être demandé par le patient alcoolique lui-même pour avoir plus de chance de réussir ( changement de type 2)
Plus rapide sera la réaction de l’entourage, plus positive sera l’évolution de la situation.

La prise en charge peut se faire par le médecine généraliste, à l’hôpital ou en ambulatoire parfois en communauté thérapeutique (pour le type 1 et 3 de 3 à 6 mois en moyenne ). Le sevrage physique dure 14 jours mais le sevrage psychologique est long et se compte en années. Les rechutes sont normales et doivent être discutées à l’avance, elles ne signifient pas un échec.

Steinglass et d’autres auteurs préconisent que la famille soit chaque fois associée aux séances thérapeutiques. (prise en charge verticale dans les types 1 et 3 et horizontale dans le type 2)

Ausloos prône la mobilisation de leurs compétences et de leurs ressources.

Janne parle du concept du "lieu de contrôle" interne ou externe ( pouvoir et influence des autres) sur l’état de santé d’un patient. Le pronostic s’avérerait plus favorable dans le cas où le malade internalise son lieu de contrôle.

L’abstinence ne serait pas un but en soi mais un passage. Se fixer sur le symptôme peut le renforcer, il vaut mieux travailler sur l’amélioration des relations et le fonctionnement familial global.
Il convient plutôt d’identifier le type d’alcoolisme, d’analyser la demande, de voir l’utilité de l’alcool pour la famille et le patient et d’imaginer ce que sera la vie sans l’alcool. Il faut rechercher d’autres solutions de survie aux problèmes sous jacents à la prise d’alcool.

Certains auteurs parlent de personnes qui peuvent retrouver un usage modéré de l’alcool.

Voir en ligne : La relation d’emprise

P.-S.

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