Par Jean-Paul Gaillard
Les formes du temps… St Augustin, au 5ième siècle, avait montré un affolement certain dans l’effort qu’il faisait pour s’en donner une définition :
« Qu’est-ce que le temps ? Qui saurait en donner avec aisance une explication ?... Si personne ne me pose la question, je le sais ; si quelqu’un pose la question et que je veuille expliquer, je ne sais plus. »
Cela dit, son affolement était bien compréhensible : les traces que le concile de Nicée avait laissées étaient encore sensibles, des traces qui l’incitaient à la plus grande prudence concernant l’équation « temporalité christique / atemporalité divine ». Nous allons voir qu’il s’attaquait il y a 1600 ans à un problème aujourd’hui plus que contemporain, celui…