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par SIEGI HIRSCH
il ne s’agit ici que d’une tentative de restitution et de mise en forme d’une intervention, qui ne prétend pas rendre la force de ce moment - tâche impossible d’ailleurs - car Siegi parlant de son itinéraire de vie et de thérapeute, cela équivaut à Yéhudi Menuhin parlant de la musique et du sens de la vie.
Texte établi à partir d’un enregistrement incomplet décodé par Marie Carmen REJAS (Bruxelles) et des notes prises par Pierre SEGOND (Paris)
Présentation par Robert NEUBURGER :
Je voudrais ne pas excéder 5 minutes et vais essayer de tenir ce pari. Je commencerai par une petite anecdote qui concerne un de mes amis, qui m’a offert, il y a de nombreuses années, sa thèse de psychiatrie ; je feuillette l’ouvrage et découvre qu’il a dédié son travail à sa mère, ce qui, en soi, n’est pas très original pour un psychiatre.
Par contre, plus originale est la formulation de la dédicace, telle que je vais vous la dire : “À ma mère, qui sait bien ce que je lui dois.” C’est ainsi que je voudrais commencer ce matin : À Siegi, qui sait bien ce que je lui dois” (rires).
Ceci dit, il me semble utile de vous rappeler que le milieu de la thérapie familiale peut parfois avoir la mémoire courte, qui fait des anciens des plagiaires anticipés, selon l’expression de Jacques MIERMONT. Donc, il m’a paru souhaitable de rappeler que Siegi HIRSCH, ce n’est pas seulement un charisme, ce n’est pas seulement une personnalité, ce n’est pas seulement des histoires, ce n’est pas seulement son histoire, c’est aussi - et avant tout - un grand professionnel qui, s’il n’a pas écrit, n’en a pas moins contribué à enrichir la théorie et la pratique thérapeutiques.
Parfois il s’agit d’une simple histoire, mais quelle histoire ! Rappelons l’histoire du petit Sam, qui…