Du lien intérieur entre éthique et thérapie
Nous avons tous un sens éthique qui nous pousse à différencier, avec clairvoyance, le juste de l’injuste, et nous avons un sentiment pré-réfléchi et immédiat de ce qui est bien ou mal.
Et cela depuis notre plus tendre enfance. L’enfant a l’intuition que sa survie dépend des soins, de la protection, de la « bienveillance » du monde qui l’entoure. Jusqu’à l’âge adulte, nous conservons des traces de cette intuition, quand bien même nous perdrions quelquefois avec l’âge de notre clarté à ce sujet.
Comment naît le sentiment éthique ?
Notre famille nous initie à tel ou tel aspect de la différenciation entre bien et mal. L’apprentissage se fait par imitation, par initiation, au travers de styles éducatifs, à des valeurs considérées comme porteuses. Nous bénéficions aussi d’une sensibilité éthique spontanée. Celle-ci est bien plus une réponse émotionnelle que le fruit d’une démarche cognitive.
Comme l’étudient les biologistes contemporains [1] , cette sensibilité…