Philippe Caillé écrit de son livre qu’il aide celui qui s’intéresse à la systémique à y découvrir son propre parcours : "Marcheur, il n’y a pas de chemin. Le chemin se construit en marchant".
Ce livre de 2008 fût d’abord un voyage pour l’obtenir car actuellement indisponible à la vente. Ensuite, il fût un partage de sens entre novices. Notre lecture s’est concentrée sur :
1. Dans le chapitre « Se penser thérapeute » :
Etudes de deux constructions du réel : thérapie systémique et Tai Chi Chuan
2. Dans le chapitre « Ceux que nous rencontrons » :
a. Les individus
b. Les familles
Chapitre : « Se penser thérapeute »
Philippe Caillé présente le chemin de la construction de la systémique à partir des découvertes scientifiques et de la complexité croissante des connaissances. De nouveaux constats apparaissent :
– « Toute observation scientifique est relative à la théorie qui la cautionne ».
– « Une théorie ne peut donc être objective, ni être une seule et suffisante explication ».
Cette étude critique des sciences modernes (ce remaniement épistémologique) ouvre des passerelles avec la pensée chinoise d’il y a 1000 à 2000 ans. Cette pensée orientale dit, entre autre, que :
– Chaque individu contient potentiellement en lui Dieu et l’Univers.
– Toute connaissance commence par la prise en compte de sa propre nature par l’observateur.
En terme scientifique occidental, cela se traduit par « toute observation scientifique est jugée sur l’effet qu’elle produit sur l’observateur et sur son entourage.
Dès lors, Philippe Caillé introduit des concepts systémiques utiles à la thérapie. Il part de deux expériences concrètes, le Tai Chi Chuan et la thérapie systémique, pour y trouver des similitudes potentielles et d’éventuelles répercussions utiles pour se penser thérapeute en formation.
1. Concepts systémiques :
• Absolus…